P a r t i e X

Savez-vous que

Содержание:

  1. HISTOIRE DU CHAMPAGNE
  2. QUI A LANCE LA MODE DU JEAN ?
  3. UN PEU D’HISTOIRE
  4. FAIRE SCIENCES-PO, ÇA SERT A QUOI ?
  5. PREVISIONS POUR LE XXIE SIECLE
  6. KRACH BOURSIER A CAUSE D’UNE FLEUR
  7. CINQ SIECLES DE BROSSES A DENTS

HISTOIRE DU CHAMPAGNE

Au Moyen Age, les vignerons ont aperçu que les vins de Champagne vieillissaient très mal en fûts. Ils ont eu alors l’idée de les mettre rapidement en bouteille afin de conserver au mieux les arômes. On estime que les premières mises en bouteille datent des années 1660. Les champenois ont découvert que les vins devenaient naturellement pétillants.

Le champagne n’était pas encore complètement achevé. Dom Pérignon, moine à l’Abbaye bénédictine d’Hautvillers, responsable des vignes, des pressoirs et des celliers appartenant à l’Abbaye, avait inventé la méthode d’élaboration d’un vin pétillant. Néanmoins, on est certain que cet homme était un savant œnologue et que ses vins jouissaient d’une très grande réputation à son époque.

C’est au XVIIIe siècle que le champagne a commencé à acquérir une renommée mondiale, grâce à de célèbres globe-trotters tels que Claude Moët, Philippe Clicquot.

Au XIXe siècle, de célèbres veuves comme Mme Pommery, Mme Clicquot, Mme Perrier ont achevé la promotion d’un champagne de qualité irréprochable.

Pour l’anecdote, le champagne Brut a été créé en 1876 à la demande des anglais, qui contrairement aux français à l’époque, préféraient boire des vins secs.

Le champagne a été définitivement reconnu comme vin le 7 juin 1654 sous le roi Louis XIV.

Aujourd’hui, plus de 300 millions de bouteilles de Champagne sont produites chaque année. Les vins de champagne ont traversé les siècles pour le plus grand plaisir de tous.

Comment servir le Champagne?

Le Champagne se conserve couché au frais et à l’abri de la lumière.

On le sert frappé mais non glacé, une température de 6 à 8° est idéale. Pour ce faire, on utilise un seau à glace à demi rempli d’eau et de glaçons.

On peut également le refroidir au réfrigérateur en prenant soin de mettre la bouteille couchée dans la partie la moins froide de l’appareil.

Pour déboucher la bouteille, on la tiendra d’une main, puis de l’autre on défera le muselet qui retient le bouchon.

En inclinant légèrement la bouteille par petits mouvements de rotation, on dégagera lentement le bouchon.

On versera ensuite un doigt de Champagne dans chaque verre, avant de le remplir.

Dans quels verres boire le Champagne ?

On préférera à la coupe, la flûte ou mieux encore le verre tulipe, qui garde au Champagne son discret pétillement.

www.tourisme-champagne-ardenne.com/champ.

QUI A LANCE LA MODE DU JEAN ?

Le blue-jean, d’où vient-il ? De San Francisco ! C’est en effet, dans cette ville de Californie que Levi Strauss a inventé le jean pour un chercheur d’or qui voulait avoir un solide pantalon. Qui d’entre nous n’a jamais porté de jeans ? Pas grand monde : le jean fait désormais partie de la plupart des garde-robes. Il a fait son évolution du vêtement de travail au jean porté « chic » avec blazer et cravate.

Californie, 1860 : c’est la ruée vers l’or. Des centaines et des centaines de chercheurs d’or tamisent le sable des rivières dans l’espoir de découvrir des morceaux de métal. Un de ces chercheurs commande à un jeune marchand un pantalon taillé dans une robuste toile. Le marchand s’appelle Levi Strauss. Bientôt, il vêtit tout le Far West, autrement dit l’Ouest lointain, de ses pantalons solides et pratiques. Juste après la très grave crise économique de 1929, les Américains de la côte Est découvrent à leur tour les jeans. Les difficultés financières les empêchant de voyager en Europe, ils choisissent de passer leurs vacances dans l’Ouest américain. De leurs séjours dans les ranchs, ils rapportent les pantalons des cow-boys du Far West. Pour eux, le jean n’est plus un robuste vêtement de travail, mais un vêtement de loisirs...

Après la Seconde Guerre mondiale, l’image du jean change à nouveau. Le jean devient, chez les Américains, le symbole de la jeunesse, qui veut prendre ses distances par rapport à ses parents. Une jeunesse qui rêve de liberté, qui refuse de mettre un costume ou un tailleur et qui impose ses goûts: bottes, blouson de cuir noir, jean... Au cinéma, les artistes incarnent la nouvelle génération. Ils sont beaux, pleins de vie, roulent à moto ou en voiture de course... et portent des jeans. Rien ne semble pouvoir les arrêter.

Elvis Presley et son rock and roll séduisent les derniers hésitants : le jean devient l’uniforme des universités américaines. Avec le rock, les pantalons bleus se répandent bientôt en Europe de l’Ouest, séduisant tous les jeunes. Vers 1960, le jean est adopté par les hippies de San Francisco qui s’habillent de la tête aux pieds en jean.

A partir de cette époque, plus rien n’arrête le jean. Il est porté par les jeunes et les moins jeunes, par les filles et les garçons, par les hommes et les femmes. Il est de plus en plus accepté au collège et au bureau. Les marques de jeans se multiplient. Le célèbre pantalon bleu s’adapte, il suit la mode, les grands couturiers s’en saisissent...

www.webjeans.fr

UN PEU D’HISTOIRE

Chacun sait que la France vit en République. Mais savez-vous que la République a, aux yeux de tous les Français, un visage, celui de Marianne ? Ils voient ce visage tous les jours sur les timbres et sur les pièces de monnaie. Et c’est le buste de cette Marianne qui, dans toutes les mairies des villages et des villes de France, regarde les nouveaux mariés pendant que Monsieur le Maire leur parle de leurs droits et de leurs devoirs.

Quel est le visage de Marianne ? Il change tous les vingt ou trente ans. Depuis les années soixante, c’était celui de la plus populaire des Françaises d’alors, l’artiste de cinéma Brigitte Bardot. Puis, c’est la célèbre chanteuse Mireille Mathieu qui a servi de modèle au sculpteur Alain Aslan pour le nouveau buste de Marianne.

« Je suis flattée de symboliser la République, dit-elle. Je suis très française et très chauvine. Je souhaite pour la France ce que mon manager m’a procuré : la sécurité, le travail dans la joie et l’ordre, une vie équilibrée, agréable, dépourvue de soucis graves, et la prospérité. En deux mots : le vrai bonheur ».

D’après Multiples visages

FAIRE SCIENCES-PO, ÇA SERT A QUOI ?

Des ressources humaines à la communication, en passant par la finance, la gestion, la fonction publique ou la politique, les diplômés de Sciences-Po sont partout. Leur réputation ? De grandes capacités de travail, une excellente culture générale, la capacité de synthèse et la faculté de s’adapter facilement à toutes sortes de problèmes.

« J’occupe un poste clé où le compromis entre les connaissances générales et techniques de Sciences-Po me sert tous les jours », témoigne François Cadet, ancien élève de la filière Économique et financière (Eco-Fi) et aujourd’hui Directeur de gestion chez Nintendo. « A mon poste, il faut que je comprenne vite et bien l’entreprise, et son environnement. L’ouverture d’esprit de Sciences-Po m’y a aidé ». « C’est sur ces qualités que misent les employeurs », poursuit Véronique Njo, ex-étudiante de la filière Relations internationales ; qui est maintenant coordinatrice de programmes dans une association humanitaire.

Journaliste à Europe 1, Laurent Guimier (filière Communication et ressources humaines) a trouvé à Sciences-Po la culture générale indispensable pour travailler dans la presse. Quant à Emmanuel Cocher, qui travaille au ministère des Affaires étrangères après avoir suivi la filière Service public, il apprécie la « solide formation juridique et économique » acquise à l’IEP de Paris.

Histoire, géographie, philosophie, éthique, sciences politiques, économie, sociologie, droit et relations internationales... Par ailleurs, chacun compose son parcours en puisant dans un immense choix de séminaires et de cours en option. Mais ce qu’on apprend à Sciences-Po, c’est aussi une manière de raisonner, de penser.

« J’ai appris à traiter rapidement un sujet, à le mettre en perspective, à le décortiquer, raconte ainsi Laurent Guimier. C’est une école où on apprend à tout relativiser ».

Au sommet des exercices de la maison, le célèbre exposé réalisé en dix minutes après l’écoute d’un cours... A la sortie de l’école, les élèves sont normalement prêts à entrer sur le marché de l’emploi ou à poursuivre des études.

Rythme de travail, méthode et spécialisations : Sciences-Po est une voie idéale pour se préparer aux concours administratifs, aux concours de certaines grandes écoles ou à un troisième cycle universitaire, en droit ou en finances par exemple...

Les anciens élèves de Sciences-Po Paris sont ainsi largement majoritaires chez les candidats qui réussissent à intégrer l’École nationale d’administration (ENA). Ils sont nombreux aussi à réussir le difficile concours d’entrée au Centre de formation des journalistes (CFJ). D’autres intégreront des formations prestigieuses comme l’Institut supérieur des affaires (ISA)... S’il est difficile d'entrer à Sciences-Po, en sortir relève plutôt de l’embarras du choix...

www.orientation.blog.lemonde.fr

PREVISIONS POUR LE XXIE SIECLE

Un journaliste interroge un futurologue.

Le journaliste : Vous affirmez que dans la première moitié du XXIe siècle la température de la Terre augmentera de trois degrés.

Le futurologue : Oui, à cause de l’effet de serre et de la diminution de la couche d’ozone. En 2050, de nombreuses stations de sports d’hiver auront fermé faute de neige. Les grandes plaines à blé du Middle West des Etats-Unis seront devenues des déserts. Les glaces des pôles auront en partie fondu, entraînant une élévation du niveau des mers et inondant les plaines côtières.

Le journaliste : Donc la Charte de l’environnement n’aura pas été appliquée ?

Le futurologue : Non, l’augmentation importante de la population de la planète rendra impossible son application.

Le journaliste : Supposons que nous soyons en l’an 2030... Que se passe-t-il ?

Le futurologue : Les changements climatiques se sont déjà fait sentir. On sait que désormais leurs conséquences sont inéluctables. D’ores et déjà, des mouvements de population ont commencé. Les habitants des zones inondées reculent vers l’intérieur des terres. Ceux des zones désertiques s’installent près des cours d’eau. A court terme, des conflits vont opposer ceux qui convoitent les nouvelles terres fertiles de Sibérie et du Canada.

Le journaliste : Triste perspective...

Le futurologue : Pas forcément, car l’homme fera en sorte que les mers et les océans deviennent son nouvel écosystème. Vers 2050, il disposera de toutes les technologies nécessaires pour que les villes marines se développent. L’avenir est à ces nouvelles villes en partie immergées.

D’après Thierry Gaudin, Récit du prochain siècle.

KRACH BOURSIER A CAUSE D’UNE FLEUR

Nous sommes en 1552 à Istanbul, capitale de l’Empire turc. L’ambassadeur d’Allemagne, qui vient de rendre visite au sultan Soliman le Magnifique, aperçoit dans les jardins du palais de Topkapi des fleurs magnifiques, inconnues en Europe.

Ce sont des tulipes. Aussitôt, il veut en acheter mais le conseiller du sultan qui l’accompagne lui répond que ce sont des fleurs très rares et qu'elles ne sont pas à vendre. L’ambassadeur insiste et finit par obtenir à prix d’or quelques bulbes de la fameuse fleur.

Revenu dans son pays, l’ambassadeur plante les bulbes dans son jardin et, l’année suivante, une vingtaine de tulipes font l’admiration de ses visiteurs. La réputation de cette fleur nouvelle et extraordinaire s’étend bientôt à tout le pays. Puis elle dépasse les frontières et arrive en Hollande où la fleur, qui s’acclimate bien, devient un véritable phénomène de société.

Pendant ce temps, un commerce qui ressemble à celui d’un produit précieux s’est établi entre la Turquie et l’Europe. Les Turcs vendent les bulbes en petites quantités et à des prix très élevés. Mais les commerçants européens savent que chez eux la demande est énorme et que par snobisme, des aristocrates et des bourgeois sont prêts à acheter à n’importe quel prix ces bulbes précieux.

Vers 1600, la tulipe a conquis presque tout le grand marché européen et toutes les classes sociales. Car les commerçants ont su varier leurs produits. Ils offrent du haut de gamme pour les riches (des fleurs aux coloris rares et mélangés) et du bas de gamme pour les moins riches. La tulipe est maintenant cotée à la Bourse de Haarlem (Hollande). Un bulbe rare peut se vendre jusqu’à 500,000 F, le prix d’un appartement. Certains spéculent sur la tulipe comme on le fait aujourd’hui sur l’or ou sur le dollar. Des fortunes énormes peuvent se faire en quelques mois...

Un seul pays est resté à l’écart du phénomène. C’est l’Angleterre. Les commerçants décident alors de faire une grande opération publicitaire pour conquérir ce marché. Mais, surprise et déception, les Anglais restent indifférents. L’opération est un échec total.

Dès que la nouvelle est connue à Haarlem, quelques spéculateurs revendent leurs actions. Aussitôt, c'est l’affolement général. Tout le monde se précipite pour vendre. Des commerçants sont ruinés. C’est le premier grand krach boursier de l’histoire de l’Europe.

D’après Panorama II (CLE International)

CINQ SIECLES DE BROSSES A DENTS

La première brosse à dents vit le jour en Chine, en 1498. Pas beaucoup différente de celle que l’on utilise aujourd’hui. Elle était composée de bois sur lequel se fixaient des poils de soie naturelle. Elle mit cinquante ans pour entreprendre le long voyage en France, où elle fut présentée au Roi par l’ambassadeur d’Espagne en 1570. Cet objet bizarre eut une admiration immédiate : signe d’originalité avant d’être le symbole d’hygiène, elle était portée autour du cou et ornée de pierres précieuses. Son utilisation ne dépassait pas le cadre de la décoration. Pour le soin et l’hygiène on préférait encore les crèmes et les pommades.

Avant la brosse à dents, cependant, il existait d’autres méthodes de soins dentaires : les cure-dents (зубочистки) étaient connus des civilisations très anciennes comme sumériennes et babyloniennes (3000 – 2000 avant notre ère). Naturaliste romain Pline l’Ancien (premier siècle de notre ère) recommandait l’usage de ces petits objets taillés dans des plumes. La mode des cure-dents était présente partout à la Renaissance, et n’est toujours pas abandonnée de nos jours. Au XVe siècle on se servait de fil dentaire : une simple corde fine de soie permettait de nettoyer les intervalles entre les dents.

Au milieu du XVIIIe siècle les dentistes recommandaient beaucoup l’usage de petites brosses de crin. Mais ces brosses peu tendres faisaient plus de mal que de bien aux dents et aux gencives. Trente ans plus tard l’Anglais William Addis fabrique pour son usage personnel une brosse à dents. Il doit bientôt abandonner son ancien métier pour s’adonner à son nouveau passe-temps : fabriquer les brosses à dents tellement les commandes arrivent en grand nombre. En quelque temps il devient fournisseur officiel du roi Georges IV.

La brosse à dents connaît enfin une évolution à travers le monde. Le 14 décembre 1818 est la date de l’invention d’une brosse à dents française. Son aspect ne diffère pas beaucoup de nos brosses à dents actuelles, par contre, on utilise alors des matériaux plus nobles pour le manche : ivoire, argent. Quant à la brosse elle-même, elle est en soie naturelle, en crin.

Le XXe siècle apporte à l’amie de nos dents un perfectionnement tout scientifique. Le véritable progrès de notre temps est sans aucun doute l’apparition des matières plastiques, qui permettent d’avoir une bonne qualité de brossage.

De nos jours le rôle de la brosse à dents pour l’hygiène dentaire est beaucoup plus important qu’on ne le croie. On estime que le brossage régulier des dents apparaît comme le seul élément efficace pour la prévention non seulement des maladies de la dent mais aussi de tout l’organisme.

http://www.jemesensbien.fr