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Les médias sont des moyens de communication (presse écrite, radio, télévision) permettant de transporter les messages d’information et d’opinion d’une source vers un auditoire. Le terme désigne à la fois les dispositifs techniques de ce transport (journaux imprimés, radio, télévision) et les institutions de médiation qui produisent ces messages (par exemple The Times, Le Figaro, Le Monde, pour la presse écrite, TF1, RTL ou CNN, pour l’audiovisuel).
A chaque étape du développement des sociétés semblent correspondre des progrès importants dans le domaine des moyens techniques. L’invention des procédés d’écriture, puis d’imprimerie, et enfin de télécommunication (téléphone, radio, télévision) a permis d’élargir le champ des médias. Dès le début du XXe siècle, la radiodiffusion puis la télévision entraînent l’apparition d’un nouveau mode de diffusion de l’information, complété aujourd’hui par les réseaux informatiques. Le développement de la presse puis de l’ensemble des médias audiovisuels a conduit progressivement à ce que l’information et l’opinion s’expriment à travers des organes indépendants des pouvoirs politiques.
On distingue aujourd’hui, sur un plan technique, les médias de diffusion et les médias de communication : les premiers transportent un message d’une source vers un auditoire sans que celui-ci puisse réagir immédiatement ; les seconds impliquent une interactivité immédiate, comme dans le cas des nouveaux réseaux de communication (Internet). Les médias de diffusion tendent de plus en plus à laisser une place importante aux réactions rapides du public, par le biais du courrier des lecteurs et de la publication d’opinions, ou par le biais d’émissions interactives.
Un Français sur deux lit régulièrement la presse quotidienne régionale, à peine un Français sur cinq la presse quotidienne nationale. Si le prix élevé des quotidiens français n’explique pas tout, il joue cependant un rôle : un quotidien anglais coûte, par exemple, 40 % moins cher en moyenne.
En revanche, les Français sont les champions de la presse hebdomadaire: 95,5 % d’entre eux sont lecteurs, réguliers ou non, c’est-à-dire que, pour les statistiques, chaque Français lit en moyenne 6,3 magazines par an.
Commentaires, explications, prises de position, analyses sont le domaine de la presse écrite qui prend du recul par rapport au fait brut. Pour elle, il s’agit plus de faire comprendre que de montrer. La presse écrite quotidienne a malheureusement un gros handicap : il se passe beaucoup de temps entre l’événement et la parution du journal, surtout le week-end, puisque la plupart des journaux ne paraissent pas le dimanche.
Les journaux du matin ignorent ce qui s’est passé la nuit précédente, et si les journaux du soir peuvent réagir aux événements de la matinée, ils ne pourront être lus que le lendemain par les provinciaux. Celui qui veut limiter le handicap-temps des journaux et qui ne veut pas se contenter des faits présentés par la radio ou la télévision peut, grâce à Internet et au Minitel, s’informer directement auprès des agences de presse, consulter plusieurs journaux dès leur parution et regarder les images proposées par les chaînes de télévision françaises et étrangères.
D’après Voix et images en France
Le Monde est un quotidien national d’information. Prestigieux, sérieux, austère à ses débuts, Le Monde est considéré par beaucoup comme le quotidien français de référence. Le premier numéro sort le lundi 18 décembre 1944. Sa diffusion est de 368,000 exemplaires. Son lectorat se compose essentiellement d’étudiants, d’enseignants, de cadres.
En 1994, Le Monde diffuse 354,000 exemplaires par parution. Grâce à l’ouverture de 48 % du capital à des assureurs, on lance une nouvelle formule du Monde en janvier 1995. Le quotidien est plus moderne. Il accorde plus de place à la photo, à l’illustration et à la couleur. Sur le fond, ses positions s’affirment dans des éditoriaux, des enquêtes. Sur le plan stratégique, il noue des partenariats avec des journaux étrangers, avec des titres en province et des magazines.
Le Nouvel Observateur est un hebdomadaire d’information politique, économique et culturelle. Premier news magazine français avec 470,000 exemplaires vendus chaque semaine, Le Nouvel Observateur rassemble un lectorat de fonctionnaires et de cadres, situés à gauche.
Issu de France-Observateur, magazine fondé en 1950, Le Nouvel Obs ou l’Obs comme on l’appelle familièrement, cultive l'impertinence dès ses débuts en 1964. « Une presse de gauche pourrait jouer un rôle important », écrit Jean-Paul Sartre à la une du premier numéro. Le journal accompagne la culture des années 1960. Claude Perdriel dirige aujourd’hui l’hebdomadaire qu’il a créé tandis que Jean Daniel, journaliste et cofondateur du titre, y écrit des éditoriaux. En 1999, Le Nouvel Observateur a dégagé 88,42 millions d’euros de chiffre d’affaires pour un résultat net de 1,7 millions d’euros.
Paru en 1826, Le Figaro est une feuille satirique, qui choisit de s’appeler comme le héros frondeur inventé par Beaumarchais dans le Barbier de Séville.
Longtemps premier quotidien national, Le Figaro est un journal de référence, situé politiquement à droite. Caractérisé par une ligne conservatrice et libérale, il tend, depuis la fin des années 1980, à mettre l’information générale au premier plan. Le Figaro, édité par la Socpresse, est vendu à près de 365,000 exemplaires chaque jour. Son lectorat se situe principalement dans la bourgeoisie française. En 1999, une nouvelle formule du Figaro est lancée. L’actualité (en couleurs) remplace à la une les éditoriaux et les engagements politiques.
D’après OJD 1992
Evénement politique ou économique, exploit sportif ou catastrophe : la radio est généralement la première à informer le public, immédiatement, à toute heure de la journée. Très rapidement, elle donne la parole aux témoins, interviewe des spécialistes et des personnalités, complète l’information au fur et à mesure pour finalement faire le point dans les « journaux » de mi-journée ou de fin d’après-midi. En moyenne, les Français écoutent la radio un peu plus de trois heures par jour. C’est une station commerciale privée (RTL, avec 18 %) qui connaît la plus grande audience, suivie d’une station du service public (France-Inter, avec presque 12 %). Les radios locales attirent de plus en plus les auditeurs en partie grâce à leur programme musical.
En moyenne, un Français passe un peu plus de trois heures par jour devant le petit écran. La télévision réagit presque aussi rapidement que la radio, mais recherche le spectaculaire. Vers 13 heures et surtout en fin de journée, elle veut frapper les spectateurs par des images accompagnées de réactions à chaud. Ce que le responsable d’une émission télévisée en France craint le plus c’est l'audimat. Derrière ce mot se cache l’estimation de l’audience d’une émission de télévision, ce qui permet de comparer les chaînes entre elles. Et celui qui n’a pas fait aussi bien que ses concurrents est souvent prié de laisser sa place à meilleur que lui.
1. Compte tenu de l’importance prise par la télévision, que ce soit dans le domaine du loisir, de l’information ou de l’éducation, celle-ci est devenue rapidement un véritable enjeu de société. La télévision est, aujourd’hui, le média le plus populaire. Les Européens consacrent actuellement plus de trois heures par jour en moyenne à regarder la télévision.
2. Le temps consacré à la télévision varie en fonction des âges de la vie : l’écoute progresse de la petite enfance jusqu’à l’époque de l’école élémentaire, elle décroît pendant l’adolescence et la première partie de l’âge adulte, puis elle remonte à nouveau; ainsi, les personnes âgées de plus de soixante-cinq ans regardent davantage la télévision que les autres adultes.
3. La télévision occupe une part importante du temps de loisir. Seuls le travail et le sommeil occupent des portions plus importantes du « budget temps ». Plus on regarde la télévision, moins on consacre de temps aux sorties et aux rencontres sociales à l’extérieur du foyer, à la lecture, aux conversations, au cinéma en salle, aux activités religieuses, aux tâches domestiques, etc.
4. La multiplication des chaînes et l’apparition de la télécommande, qui permet un choix instantané, ont provoqué une mobilité de la consommation connue sous le nom de zapping. Celui-ci correspond à une nouvelle attitude face à la télévision : le public devient co responsable de la composition de son propre programme.
D’après Mauchamp La France d’aujourd’hui
« Un journaliste digne de ce nom :
www.snj.fr/.../charte-des-devoirs-professionnels
