P a r t i e IV

Les traditions et les coutumes en France

Содержание:

  1. MONSIEUR CARNAVAL
  2. LA FRANCE VUE PAR LES TOURISTES
  3. PARTEZ EN FRANCE

MONSIEUR CARNAVAL

Le Carnaval est la plus ancienne des fêtes françaises, celui qui plonge le plus loin et le plus profondément ses racines dans la mémoire collective.

Certes, le Carnaval n est plus ce qu’il était. Mais il vit encore avec ses masques et ses mythes.

Le Carnaval est la célébration de la mort de l’hiver et de la naissance du printemps. Il est un hymne à la vie. Voilà pourquoi la plupart des carnavals ont lieu en février-mars, quelques-uns en été. Il est vrai que le rituel du carnaval n’est pas le même suivant les régions, les mœurs et les coutumes des populations.

Le Carnaval annuel de Nice est un des plus populaires en France. Un long cortège de chars fleuris, des groupes masqués (arlequins, pierrots, colombines), font escorte à sa Majesté Carnaval, bon roi de carton à la figure gaie. Les batailles des fleurs et des tonnes de confetti de papier que lancent les masques et les spectateurs ont un sens caché qui n’est pas seulement celui du jeu. Comme dans tous les rituels de tous les Carnavals, il s’agit d’une fête destinée à appeler l’abondance sur la terre.

Dans la ville de Douai (au Nord de la France) se déroule le Carnaval de la famille Gayant. Jadis, dit la légende, Gayant le géant et ses fils ont sauvé la cité des invasions des pirates. Depuis, la ville de Douai reconnaissante a fait de Gayant le héros et le protecteur de la ville. Tous les ans, au début de juillet, Gayant le géant parcourt en grande pompe les rues de sa bonne ville. Il porte un grand casque à panache, une large cuirasse et, dans ses mains gantées de fer, il tient, comme un chevalier, sa lance de combat et son énorme bouclier rond. Sa femme et son fils l’accompagnent. La promenade de Gayant est pour la ville de Douai une très grande fête.

Il y a en France de nombreux autres carnavals et fêtes. Par exemple, le folklore au soleil.

Le folklore, c’est parfois la Fête au village. Celle qui a lieu chaque année et qui installe son plancher de bal, sa baraque de tir et la grande roue de ses loteries. Le folklore, lui, tire ses origines bien souvent dès le début de notre ère. Ainsi en est-il de la Tarasque ! Cet animal extraordinaire vivait tout près de Tarascon dans une immense caverne au bord du Rhône majestueux. Bien entendu, la Tarasque ravageait le pays, tuant hommes, femmes, enfants. Survint alors Marthe, la belle, qui d’un seul regard la rendit inoffensive.

Aujourd’hui, la Tarasque est toujours là. Une fois par an, le dernier dimanche de juin, elle parcourt encore les rues de Tarascon. Elle est accompagnée, poussée par des jeunes gens à la mine fière et cocarde à la poitrine, les « Tarascaires », qui ont pour mission de faire avancer la Tarasque sur les spectateurs dans le but, jamais atteint, de les effrayer.

Avec la Fête du pré de la Fandaise (Haute-Garonne), on assiste à une manifestation tout à fait exceptionnelle. Cette Fête se rapporte à un événement précis qui date de 1209.

Les troupes ennemies mettent le siège devant le village de Lavaur en Haute-Garonne. Un garçon de ce village est fait prisonnier. Mais ses camarades organisent une expédition, le délivrent et le rendent à sa mère.

Celle-ci leur en a grande reconnaissance et elle organise pour eux une fête dans le pré de la Fandaise qui lui appartient. Par testament, elle précise que les héritiers du pré auront obligation de le laisser à la disposition des jeunes gens et des jeunes filles du village chaque année le jour de la libération de son fils.

Testament respecté ! Chaque année, à la date indiquée, garçons et filles se retrouvent dans le pré de la Fandaise. Ils se lient d’amitié, ils organisent une fête de chansons et de danses folkloriques, ils jouent à toutes sortes de jeux.

Le folklore de la France est très riche. Mais sur tout le pays en Fête, du nord au sud et de l’est à l’ouest, s’étendent des coutumes et légendes qui tissent inlassablement l’histoire véritable et parfois mystérieuse du pays.

D’après Fêtes de France

LA FRANCE VUE PAR LES TOURISTES

Des côtes enchanteresses, des paysages de montagne à couper le souffle, des prairies bucoliques, un riche patrimoine culturel, une gastronomie hors pair, des loisirs diversifiés... Bref, la France a tout pour plaire aux touristes étrangers. Tout sauf, et c’est le hic, l’accueil de ses habitants, qui ne serait pas aussi chaleureux qu’il se devrait.

Que nous reproche-t-on ? En vrac, un zeste d’arrogance, voire d’agressivité, une faible proportion à parler des langues étrangères ou à créer de la convivialité, un tempérament râleur... En fait, précise Armelle Tardy-Joubert, la directrice de la communication et des partenariats de Maison de la France, « c’est une perception globale, que partage surtout le grand public. Elle est bien moins répandue chez les professionnels et les relais d’opinion ». C’est du moins ce qui ressort d’une enquête Ipsos réalisée pour l’organisme dans douze pays. Ainsi, si trois voyageurs sur quatre ont une image globale favorable de la France, seuls 58% s’accordent à dire que l’accueil y est de bonne qualité.

Toutefois, tempère la responsable, «c’est, avant tout une question de réputation, car, lorsque les gens ont séjourné en France, ils repartent avec une autre image. Pour preuve,ils sont alors 81% à être susceptibles de recommander cette destination à leurs proches !»

Mais il n’y a pas de fumée sans feu. La France, première destination touristique mondiale a pris le taureau par les cornes. Avec la campagne « Bienvenue en France », notre pays a choisi de faire de l’accueil de ces voyageurs une priorité. Une opération qui prend le relais de la campagne « Bonjour ! », lancée en 1994 par le secrétariat d’Etat au Tourisme.

La Maison de la France entend agir selon deux ressorts. « Tout d’abord, il faut responsabiliser les acteurs en leur faisant comprendre qu’ils sont les dépositaires de l’image de la France et qu’ils ont tout à y gagner; ensuite, il faut sensibiliser le grand public, sur le plan international, en lui démontrant que la profession s’organise et s’engage à mieux l’accueillir », observe Armelle Tardy-Joubert.

Pour solliciter l’implication des professionnels, un « contrat accueil » leur est proposé. Ainsi, en 2003, 70,000 hôteliers, restaurateurs, loueurs de véhicules... se sont engagés à respecter les règles de la Charte officielle de l’accueil : personnalisation, courtoisie, adaptation aux différentes cultures...

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PARTEZ EN FRANCE

Qu’est-ce que vous avez fait, Français et Françaises, pendant vos vacances cet été ? Vous êtes allés à l’étranger, je suis sûre ! Vous êtes allés en Grèce pour avoir le soleil et la mer. Ou bien en Italie ou même aux Antilles. Vous êtes peut-être allés jusqu’en Chine pour l’aventure et l’exotisme.

Eh bien moi, je trouve que l’étranger est devenu cher. Et puis, pourquoi aller loin ? Pourquoi prendre le train, l’avion, le bateau ? Pourquoi transporter des bagages, encore des bagages ? Alors qu’est-ce que j’ai fait ? Je suis restée en France. En France, vous savez, on a tout ! On a la montagne et la mer, on a le soleil et la douceur. On a aussi l’aventure et l’exotisme ! Et je ne suis pas « chauvine ».

Jugez un peu. La première semaine je suis allée dans le Massif central et j'ai marché, marché au milieu des forêts et des montagnes.

La deuxième semaine je suis allée sur la Côte d’Azur et je me suis baignée, baignée. Et j’ai bronzé, bronzé.

La troisième semaine, je suis allée dans un petit village au bord de la Loire. Et j’ai dormi, dormi.

La dernière semaine, je suis allée en Bretagne. J’ai fait du bateau et j’ai parlé breton. Quel exotisme !

Alors pourquoi aller loin quand on peut trouver la même chose tout près ? L’année prochaine un bon conseil : partez en vacances en France !

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L’humour des Français

Les Français sont considérés comme bons plaisants, amateurs de bons vins et de jolies femmes. C’est vrai qu’ils aiment la joie de vivre sans être tout de même superficiels.

Le sens d’humour est beaucoup apprécié en France, comme partout d’ailleurs. Mais l’humour des Français a ses particularités. Tout d’abord, il s’appuie très souvent sur les jeux des mots : homonymes, paronymes, assonances. Ensuite, les histoires populaires abordent volontiers le sexe. On appelle ces histoires aux blagues douteuses « histoires gauloises » (« gauloiseries ») ou « histoires grivoises ».

Les histoires amusantes françaises portent également sur des particularités régionales ou nationales. Ainsi, les « histoires belges » sont celles où figurent des Belges naïfs. On raconte aussi des histoires sur des Corses paresseux, des Provençaux bavards, des Bretons têtus en imitant leur accent.

On peut apprécier l’humour français et les jeux de langage dans des films. Par exemple, chez le personnage de Pierre Richard dans « Le grand blond à la chaussure noire » ou chez Louis de Funès dans « La grande vadrouille ». La bande dessinée, notamment Astérix de Goscinny et Uderzo, fait preuve de toutes les particularités ci-dessous mentionnées de l’humour français.

La cuisine française de tous les jours

Les Français sont très attachés aux traditions de leur cuisine. On se moque des voyageurs français qui sont capables de réclamer un steak frit dans un pays lointain... Si le steak frit reste un grand classique, il n’a jamais constitué la base unique de l'alimentation. A l’inverse, les goûts et les préoccupations diététiques imposent une très grande variété dans les menus.

Le contenu de l’alimentation quotidienne a beaucoup changé. Ce n’est qu’à la campagne qu’on mange des plats préparés à base de légumes du jardin ou achetés sur le marché. Dans les villes la nourriture s’est diversifiée. Certains aliments, naguère considérés comme des produits de luxe sont devenus accessibles à tous. Mais, les classes moyennes et supérieures ont pris goût à des produits naturels autrefois réservés aux plus pauvres, comme le pain noir ou les légumes cuits à l’eau. Des plats qui passaient pour « exotiques » sont devenus courants : la paella, le couscous, la cuisine asiatique.

La façon de manger a beaucoup changé aussi. De plus en plus de Français prennent le repas de midi à l’extérieur de chez eux. Le petit déjeuner est toujours rapide et modeste. Le déjeuner est un repas beaucoup moins important qu’il ne l’était. Beaucoup d’enfants et d’adultes déjeunent à la cantine de leur école ou de leur lieu de travail. C’est le dîner qui est devenu le repas principal. La plupart des gens considèrent qu’il faut faire au moins une fois par jour un vrai repas, parce que c’est nécessaire à la santé et c’est un moment important dans la vie de famille.

La cuisine de tous les jours est une cuisine vite faite, à base de produits surgelés, de conserves, d’aliments précuits, de salades vendues épluchées et sous vide. Dans les grandes villes, se sont développés des services différents, ceux qui permettent de commander par téléphone et de se faire livrer à domicile pour un prix très abordable, des plats tout préparés : pizzas, couscous, etc.

On mange davantage en dehors des repas, alors qu’il y a vingt ans, les parents interdisaient à leurs enfants de manger avant ou même après le repas. Tous ont pris maintenant l’habitude de grignoter, à n’importe quel moment de la journée ou le soir devant la télévision, des chips, des fruits secs, en buvant du coca-cola ou des sodas...

Lorsqu’ils ont des invités, les Français s’efforcent de faire la cuisine. Il serait inconvenant de proposer à des amis un repas pour lequel on n’aurait pas fourni le moindre effort ! Un vrai repas doit comporter au moins un hors-d’œuvre, un plat de viande ou de poisson avec des légumes, un plateau de fromages et un dessert, le tout arrosé de vin.

On vous invite à dîner en France

Pour un repas plus cérémonieux on prépare un beau plateau de fromages, on sort une nappe et de la jolie vaisselle. On sert des apéritifs et des amuse-gueule. Ceux-ci sont présentés par des biscuits salés, des olives, des cacahuètes, des petits canapés (petits toasts). Pendant le repas, on ouvre de bonnes bouteilles de vin et après le café, on propose des digestifs.

Le vin fait partie du patrimoine français. Pourtant, jusqu’au XIXe siècle, les ouvriers buvaient surtout de l’alcool. Ce n’est qu’à partir de la Première Guerre mondiale que le vin s’est démocratisé. Il est devenu la boisson la plus populaire et fait partie de la vie quotidienne, puisqu’une personne sur deux boit du vin à table. On boit en France autant de vin que d’eau minérale. Cependant, on boit du vin en moins grande quantité, mais de meilleure qualité.

Le vin a de nombreuses vertus. Pendant longtemps, on le prescrivait pour raison médicale, parce que c’était un fortifiant, qu’il était bon pour le sang, etc. Il est associé au bien-être, à la fête, aux plaisirs des retrouvailles. Le vin délie les langues, rend gai – si bien qu’il est impossible de refuser un verre de vin dans certaines occasions.

Dans les milieux populaires, la consommation d’alcool est souvent associée à la virilité. Un « vrai » homme doit bien « tenir l’alcool », il doit apprendre à boire sans se soûler. Si on tolère des convives « un peu pompettes », une personne saoule suscite l’indignation générale. L’homme alcoolique est banni de la société et la femme alcoolique encore davantage.

Les règles de la bonne éducation sont les plus maintenues à table. Bien se tenir à table impose de ne pas mettre ses mains sur les genoux ni ses coudes sur la table, de ne pas faire de bruit en mangeant ni en buvant, de ne jamais porter son couteau à la bouche. Si on apprécie la gourmandise comme art de vivre, la gloutonnerie, au contraire, est un signe de mauvaise éducation ! Il est très impoli de commencer à manger avant que tout le monde ne soit servi. Les invités doivent attendre que la maîtresse de maison ait commencé à manger ou que leur ait proposé de le faire. Ils doivent éviter de se jeter sur les plats comme s’ils étaient affamés, mais peuvent néanmoins se resservir pour montrer qu’ils apprécient ce qui leur est offert. Il est de bon ton de faire des commentaires élogieux sur ce qu’on mange, sans excès toutefois.

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