P a r t i e VII

La santé

Содержание:

  1. POURQUOI LES FRANÇAIS DEVIENNENT-ILS VEGETARIENS ?
  2. « CE QUE NOUS MANGEONS PEUT ETRE LE MEILLEUR ALLIE OU LE PIRE ENNEMI DE NOTRE SANTE ET DE NOTRE FORME »
  3. LES CLINICLOWNS
  4. LA VITAMINE C ET LES ENFANTS

POURQUOI LES FRANÇAIS DEVIENNENT-ILS VEGETARIENS ?

Quelque chose s’est cassé dans nos habitudes alimentaires : en France comme dans beaucoup de pays développés, la désaffection croissante pour le bifteck ou le jarret de veau remonte au moins à une quinzaine d’années. Moins grand besoin de calories, désir de revenir au naturel, engouement pour le biologique, refus de la souffrance des animaux : cette tendance est bien plus qu’une mode.

Le refus de la viande accompagne souvent la montée d’autres interdits comme ceux de l’alcool, du tabac, des conserves, du sucre raffiné, des poulets de batterie, et même des produits surgelés. Autrement dit, ce qui semble rejeté en bloc, c’est un mode de consommation basé sur une production industrielle. Qu’on se le dise : nous voulons du na-tu-rel !

Les chercheurs ont tenté d’élucider les causes de cette évolution, constatation saute aux yeux : cette désaffection pour la viande correspond d’abord à un souci de santé. En effet, 65 % des échantillons interrogés citent en premier préoccupation sanitaire. Car la viande, pense-t-on, c’est la graisse, c’est le cholestérol, c’est le risque d’absorber les vilaines hormones clandestines incorporées au veau.

Le déclin de la viande a d’ailleurs d’autres raisons que des craintes pour la santé. Il y a aussi des motifs religieux, culturels ou sentimentaux. Jamais un Hindou ne touchera à une vache sacrée. Et nous mangeons beaucoup moins de lapin depuis que cette charmante bestiole est devenue un animal de compagnie.

En Grande-Bretagne – où déjà 20 % de la population se déclare vegetarian, ou veggy – Vegetarian Society fondée en 1847, revendique 4 millions de membres. Son objectif est : « Accroître le nombre des végétariens, afin de sauver les animaux, d'améliorer la santé humaine, de protéger l'environnement, de sauvegarder les ressources ».

http://yogaman.free.fr/vege.html

« CE QUE NOUS MANGEONS PEUT ETRE LE MEILLEUR ALLIE OU LE PIRE ENNEMI DE NOTRE SANTE ET DE NOTRE FORME »

Ce n’est pas un slogan, mais une vérité.

Le grand Hippocrate l’avait déjà fortement conseillé à son époque : « De tes aliments tu feras une médecine ». Aujourd’hui, tous les spécialistes de la diététique ne doutent plus qu’on puisse augmenter son espérance de vie en améliorant son régime alimentaire. Une alimentation variée, équilibrée et saine permet de ralentir le processus du vieillissement.

Pour l’essentiel, le « régime longue vie » idéal se base sur des conseils de bon sens que chacun connaît intuitivement même s'il ne s'empresse pas forcément de les suivre : très peu ou pas d’alcool ; beaucoup de fruits et de légumes sous toutes leurs formes – cuits, crus, frais ou secs, de couleurs aussi variées que possible afin de couvrir tout le spectre des vitamines ; des protéines fournies de préférence par les poissons et les végétaux comme les légumes secs ou le soja; une méfiance instinctive à l’égard des farines et des sucres raffinés. Préférer en principe les matières grasses végétales, spécialement les huiles d’olive et limiter les graisses animales. Les amandes, les noix, les avocats sont chaudement recommandés. De l’avis des nutritionnistes, le chocolat (très noir et très peu sucré), l’ail, les champignons ou les pâtes au basilic peuvent également figurer au menu.

Plusieurs spécialistes insistent sur l’avantage de rester mince. Plus on mange, plus l’organisme doit métaboliser, c’est-à-dire, consommer de l’oxygène – une biochimie qui est forcément source de radicaux libres, qui constituent la principale cause du vieillissement. D’où cette conclusion logique : la meilleure façon de freiner le phénomène est une alimentation riche en facteurs antioxydants que sont les vitamines A, E, C, qui se trouvent dans les fruits et les légumes, le foie et les œufs ; les polyphénols du thé ; le zinc (fruits de mer, viande, pain complet, légumes verts) et le sélénium (poissons, œufs, viandes).

Une directive européenne datant de juin 2002 a choisi de classer les compléments alimentaires dans la catégorie des aliments tout court, et non dans celle des médicaments. Les pilules ou gélules ne s’avèrent pas forcément équivalentes à la prise de « vraies » vitamines. On est sûr que les « aliments-santé » qui permettent de vivre plus longtemps et de rester en forme, se trouvent dans notre assiette, pas dans des boîtes de gélules.

http://yogaman.free.fr/vege.html

LES CLINICLOWNS

La tradition du clown est très ancienne. En Europe centrale il a toujours existé. Au Proche – Orient, il venait déjà dans des hôpitaux. Donc ce n’est pas une invention moderne. D'autres expériences ont aussi été menées à des époques plus récentes notamment pendant la première guerre mondiale. La musique est aussi utilisée comme thérapeutique dans les hôpitaux depuis longtemps. L’utilité des clowns est désormais reconnue. Ils apportent joie et réconfort aux enfants atteints de maladies graves. Ils réchauffent la vie en hôpital, dédramatisent la situation, font naître un sourire.

Après d’autres pays, la Belgique découvre les remèdes thérapeutiques de la bonne humeur au nez rouge. Ils arrivent à l’improviste avec un gros nez rouge, un presse-citron sur la tête, un téléphone en forme de banane, et un énorme thermomètre en plastique. Leur entrée dans la chambre s’accompagne d’un lancer de bulles de savon et d’une musique douce à la guitare. Les « docteurs » visitent plusieurs services de l’hôpital : oncologie, chirurgie cardiaque... Vêtus d’une blouse blanche comme les vrais médecins, ils font leur tournée, passant de chambre en chambre, saluant les petits malades, leur donnant un concert, avant de se mettre à jouer avec eux.

Patrick Beckers et sa femme sont cliniclowns depuis un an. Le mardi et le mercredi, ce couple d’altruistes se consacre entièrement à l’hôpital. Tous les deux ont senti toute la valeur humaine de cette démarche, assez nouvelle en Belgique. Ils ne prétendent ni soigner, ni guérir. Ils savent que le rire n’est pas en soi un véritable remède. Mais à chaque passage, ils voient combien il rend moins terribles les angoisses des malades et qu’il peut aussi redonner des forces morales.

Les faux « docteurs » viennent toujours avec les instruments médicaux que les enfants peuvent faire siens pour mieux supporter les moments désagréables. Dans ces moments-là, le jeu, l’imaginaire, le côté poétique sont supérieurs. On cherche à établir des liens pour que l’enfant ait moins peur. Face aux petits cancéreux rendus chauves par la chimiothérapie, les « médecins » sèment la bonne humeur dans un univers stérile.

D’après le psychologue de l’hôpital, ces « docteurs » complètent leur travail et sont bien intégrés au personnel. Leur intervention donne plus de forces aux enfants pour faire face à leurs problèmes.

cliniclowns.wijan.nl/.../meest-gestelde-vragen.ht.

LA VITAMINE C ET LES ENFANTS

Une déficience grave en vitamine С peut causer le scorbut, même si les enfants ne démontrent aucun signe physique de cette maladie qui peut provoquer des hémorragies, de la faiblesse, des douleurs articulaires et la perte des dents.

La scientifique Driskell souligne l'importance de ce que les enfants consomment au moins deux portions d'agrumes par jour.

L’étude a permis de découvrir que les enfants ayant une carence en l’une ou l’autre des vitamines E et С venaient de toutes les ethnies, des deux genres et de tous les âges indifféremment.

La scientifique souligne qu’elle recommande personnellement que les jeunes enfants reçoivent quotidiennement un supplément de vitamines et minéraux multiples contenant les dosages quotidiens recommandés. Elle recommande d’abord aux parents de s’informer auprès de leur praticien si leurs jeunes enfants devraient prendre un tel supplément.

– L’étude a d’importantes implications sur l’industrie des garderies, où plusieurs enfants passent la majorité de leur journée, dit la scientifique. Plusieurs des garderies nourrissent les enfants de croustillants et d’autres aliments malsains au lieu de leur donner des fruits, des noix et des agrumes. Elle encourage les parents à parler au personnel de la garderie pour qu’il fournisse une nourriture appropriée aux enfants. Et elle ajoute :

– L’industrie des garderies devrait aussi aider ces enfants à consommer de meilleurs aliments, de même que les parents.

Elle a l’intention d’étendre l’étude à un plus grand nombre d’enfants, particulièrement dans les régions rurales.

www.vitaminangels.org